À la voile...

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Sur notre CS-22 au réservoir Taureau

dimanche 18 juillet 2010

Quand les baleines s'offrent en spectacle



16 juillet 2010

Ce matin, nous quittons Rivière-Madeleine pour Rivière-au-Renard ou Gaspé selon les humeurs de la mer et notre capacité d’encaisser, encore, une autre journée de moteur. Pour l’instant le temps est complètement calme, pas un pet de vent et l’engin tourne à 2500 rpm nous procurant une vitesse d’environ 6.5 nœuds. Ajoutée au courant, nous atteignons quelquefois des pointes de 8.0 nœuds par endroits.

Une fois le large rejoint, le ballet incessant des cétacés reprend. Nos yeux avides de ce spectacle grandiose scrutent l’horizon sans relâche. De petits marsouins, seuls ou par groupe de deux, croisent continuellement notre route. On peut observer les petits dos arrondis 2 ou 3 fois consécutives avant qu’ils ne disparaissent. Nous sommes rarement plus de 15 minutes avant d’en revoir d’autres. À un certain moment, par une chance inouïe, j’ai pu observer à une trentaine de mètres du voilier, tel un acrobate de cirque, un marsouin sautant complètement hors de l’eau, effectuant une vrille et retombant sur le côté dans une gerbe d’écume. Cet artiste de la voltige m’a tout simplement laissé bouche bée. Malheureusement, Chantal n’a pas été témoin de son trop court numéro.




Une première fois devant Grande-Vallée, au loin devant le voilier, nous avions pu observer une baleine à bosses ou un rorqual commun sortant ses nageoires hors de l’eau. Mais cette fois, juste en face de l’Anse-Valleau, une deuxième baleine répète son cirque. Celle-ci est beaucoup plus près et est probablement accompagnée d’un petit. S’amusant à faire de lentes vrilles dans l’eau et exposant ses nageoires à nos regards ébahis, elle répète ses arabesques à plusieurs reprises pendant que nous nous éloignons doucement, sous le charme.

À quelques mètres de là, deux autres baleines dont les robes sont beaucoup plus pâles viennent respirer en surface à plusieurs reprises. Je crois reconnaître des baleines franches. Je devrai définitivement me procurer un guide d’identification.

Rendus à Rivière-au-Renard à 13 :30 heure, nous décidons d’un commun accord de pousser jusqu’à Gaspé. La visite du village de Laurence Jalbert, une artiste authentique, sera pour une prochaine fois. Entre-temps, le vent se lève imperceptiblement. Évidemment, comme à son habitude depuis environ une semaine, nous l’aurons dans le nez pour le reste le la journée! Mais qu’importe, puisque ce soir nous dormirons à Gaspé et pourrons profiter d’une magnifique escale pour plusieurs jours consécutifs.

Robert

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